Assistance : Dominique THIBERT-ANDRÉ
Lumière : Rayane Mezzan
Son : Tiphaine Bissuel
grâce à la complicité de :
Madame Chanel : Dominique Thibert André
Mamy : Daniel Munier
Louise : Véronique Cusin
Suzon : Marion Socha
Gaby : Marie-Pierre Joachy
Augustine: Catherine Corjon
Catherine : Coralie Carle
Pierrette : Françoise Grangier
REPRÉSENTATIONS 2017-2018 :
Dimanche 17 Décembre 2017 à 18h
Dimanche 7 Janvier 2018 à 18h
Vendredi 23 Février 2018 à 20h30
Samedi 24 Mars 2018 à 20h30
Vendredi 18 Mai 2018 à 20h30 et Dimanche 20 Mai 2018 à 18h
Réservations sur Billet Reduc!
SYNOPSIS :
Dans les années 50, une propriété isolée par la neige. On prépare Noël, le maître de maison dort encore, et ses femmes, Épouse, Belle-mère, Belle-sœur, Sœur, Filles, Employées de maison s’activent, attendant plus ou moins impatiemment son réveil.
On se frictionne déjà sur fond de maison sereine quand LE meurtre est découvert … le HUIS clos de ces HUIT femmes commence : les vérités éclatent, la peur s’installe, véritable chronique d’un gâchis annoncé, la corrida cocasse et grinçante devient terrifiante
Elles sont huit qui pourraient avoir tué ! Et l’assassin rôde toujours …
Une graine dans un terreau de secrets et de haine : les faux semblants explosent, les tensions montent, les mensonges se tissent !
POINT DE VUE de mise en jeu de HUIT FEMMES :
Je suis très sensible à la notion de ‘responsabilité’ que chacun porte dans tout événement, et HUIT FEMMES, sous ses abords de comédie policière, est une porte ouverte à de vrais débats à ce sujet. »
Cette pièce très connue de Robert Thomas, créée en 1961, a suscité mon intérêt de longue date pour son double niveau de lecture ainsi que pour la palette riche de caractères de femmes, engluées dans leurs contradictions, prisonnières malgré elles et grâce à toutes.
Bien sûr l’écriture dramatique, « QUI a tué et POURQUOI ? », à la façon des enquêtes policières, soutient l’attention du spectateur, mais les années passant, étant souvent connue dès le départ grâce aux diverses adaptations offertes au public, l’intrigue ne suffit plus forcément pour conserver sa force à cette belle pièce.
Le ‘code Cluedo‘ que nous avons retenu pour les costumes, est un clin d’œil à cette interrogation évidente devant toute scène de crime,
Mon intention de mise en jeu est donc clairement de minimiser la « comédie » policière, pour accéder à la « Comédie » humaine, la tragédie des maux humains, quand les mots tuent aussi sûrement que les armes !
Et j’avoue porter mon dévolu sur les pièces qui posent une question forte à leur terme :
et souvent, plutôt que QUI EST LE COUPABLE ?
La question est bien davantage : QUI EST RESPONSABLE ?
Catherine Corjon (de la Cie Théâtr’Halle auprès de la Cie Éphémère du Théâtre du Gai Savoir)